Irildor Chevalier de l'Aube
Nombre de messages : 550 Age : 42 Date d'inscription : 02/11/2010
| Sujet: Espoir rêvé Ven 22 Avr - 12:09 | |
| Moi aussi je rêvais au creux d'une colline Dissimulant l'aurore à qui s'y blottissait Mais je me suis levé abandonnant les ruines De l'attente incomprise où le rire est brisé
Je me suis vu aussi aux accents sélénites Espérant m'échapper vers des cieux plus cléments Où du monde exilé je me ferai ermite Pour aimer de plus haut sans subir son tourment
La tristesse en tribut de qui suit l'innocence La larme a caressé de sa main ma paupière Refermée sur un rêve aux mélodies d'enfance Où le cœur débordant sait trouver sa lumière
Pourtant au fond du gouffre attendait un sourire Et l'ange merveilleux qui soutenait ma vie Je compris que jamais je ne pourrais périr Car pour l'éternité tant d'amour me bénit
Je découvris qu'un cœur est posé sur la mer Infinie et dorée du sentiment qui aime Et que si nos regards nous font des solitaires Leur seule cécité nous frappe d'anathème
La vérité d'un cœur sait l'illusion suprême De se croire esseulés au sein de l'Univers Pour qui l'âme est la vie et l'amour est le thème Le sens qui nous anime est d'unir notre Terre
Si tu veux bien m'ouvrir la beauté de ton cœur Qui rayonne le vrai aux symphonies des cieux Je voudrais y souffler un aujourd'hui meilleur Sans même aller attendre un lendemain de mieux
Je n'aurais pas de jour à savoir qu'un cœur saigne En murant tristement la beauté qu'il abrite Si mon cœur peut prétendre une joie qui l'étreigne Par l'âme ensoleillée de l'espoir et sa suite
Si je savais t'étreindre à l'horizon d'un rêve Qui vivrait cœur à cœur sur un sourire uni Pour une éternité à l'aube qu'il élève Tu saurais pour toujours aller croire à l'ami
Que serait l'existence au loin de cet espoir Que vaudrait le repos si je n'ai pas souri Où conduiraient mes pas si je ne pouvais croire À la main dans la mienne au chemin de ma vie ?
Nous commençons à deux pour doubler nos sourires Nous caressons nos cœurs afin d'aimer deux fois Pour initier la danse en laquelle un empire Ne saurait contenir le cœur qui aimera
Et si l'amour déborde en ces doux cœurs étreints Il touchera au loin les firmaments d'étoiles Qui chanteront sans fin le merveilleux destin De nos cœurs réunis comme une même toile...
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