Un ciel messager
A travers tes lumières,
Tu nous délivres tes secrets.
Tes différentes couleurs,
Trahissent ton humeur.
Ce gris si triste !
Que je rêve d’un clown poète et musicien
Chassant à jamais ton chagrin,
Et le voir, te décrocher un sourire.
Lorsque qu’apparaît le soleil, traversant,
La transparence de tes filaments,
Te baignant de mille teintes,
Que ne peut posséder aucun peintre.
Les jeux de la pluie et du soleil,
Esquissant le mystère de ton arc en ciel.
En toi, tant de formes prennent vie !
Peuplé de moutons, de monstres, et créatures divines,
Tous, jouant avec facéties.
Ton bleu d’été, tellement aimé !
Tes cumulus aussi blancs que le linge des fées,
Ressentant sa douceur comme la traine d’une mariée.
Les nuages, en anges se sont transformés !
Bonheur à ceux qui savent te regarder.
Quand ta sérénité, devient tourmentée,
Lorsque ton regard sur notre monde !
Te fais devenir très sombre,
Empruntant des nuances de marbre,
Ton espace n’est plus qu’orage,
Dans le cœur des âmes les plus sages,
Faisant naître l’angoisse.
T’unissant à l’océan,
Le faîte des vagues effleurant
Ton ensemble éthéré.
Océan endiablé, nuages poussés par le vent,
Vagues déchainées, ballet intimidant.
Du côté du soleil couchant,
Nos regards vers toi se tournant.
Puis, tirant ton grand voile noir,
Nous faisant grâce d’une quiétude de soie.
Ce que l'on désir tous en soi.
Ouvrant ta porte à un autre peuple céleste.
Sorcières, étoiles belles demoiselles !
Entourant la lune, leur siège social,
Constituant une voute sociable.
Kathy C septembre 2007
Korriganette