Vent beau à vent fort
Miroir mon beau miroir.
Garde tes quelques rides,
Que les girouettes ne s’orientent pas
Elles reflètent l’absence de ta brise.
Mon visage caressé, par ta légère brise,
Ne déferlant aucune vaguelettes.
J’entends les feuilles qui frémissent
Vas-tu orienter les girouettes ?
Petite brise du matin,
Faisant apparaitre les moutons
Eloignant sans complexe le parchemin.
Tu me donnes des frissons.
Jolie vagues modérées
Tu me fais perdre l’espoir.
Voyant les arbres s’agiter,
Vent frais me laisse percevoir.
Vaguelettes, douces vagues,
Se transformant en lames.
J’entends siffler le vent,
Ecume apparaissante.
Les arbres s’agitant de plus en plus
Laissant trainer l’écume.
Les moutons ont disparus,
Les déferlantes sont venues.
Les branches se cassent sous ton passage
L’écume n’est plus qu’un tourbillon.
Tes vagues énormes prennent des formes sinusoïdales.
Je ne vois plus l’horizon.
korriganette