Textes, croquis, poêmes, paroles d'une âme

Bonjour amis de l'Aube ! =D
Et bien voilà, j'ai pensée partager avec vous quelques uns de mes textes, poêmes ou croquis =)
Voilà donc :

un poême écrit il y a à peu près 3 ans ( d'ailleurs c'est pas un poême : pas vraiment de rimes, pas de forme, juste un fond que j'aime bien ) :

"Quand tombe l'heure du soir
Ouvrant la fenêtre a la fraicheur et aux lucioles
Ouvrant le coeur a la douleur et au chagrin
Une petite flamme subsiste
Ce petit rien même qui fait souffrir et sourire .
Ce qui fait apparaitre et disparaitre le voile léger et silencieux
Des perles de pluie dansant sur mes joues
Brouillant ma vue telle du papier glacé.
Cette petite étoile lointaine
Qui brille plus que toutes les autres
Eclairant affectueusement le sol et les regards embrumés
De sa lumière chaude et salvatrice .
Cette douce brise qui caresse les herbes hautes lever vers la lune
Chantant des berceuses a ceux qui ne trouvent pas le sommeil
Levant l'oreille aux malheurs de chacun
Pour les garder enfermés jusqu'au matin.
Une petite chose que chose que chacun désire et recherche
Qui pourtant nous accompagne a chaque chemin emprunter
Mais n'as pas toujours la force qu'on lui avait imaginer...
L'Amour."

Un texte que j'aime beaucoup écrit il y a 2 ans :

"La neige tombait. Lentement, implacablement, gracieusement. Diffusant une haleine glacé dans les champs argentés. Glacial. Tellement glaciale que ça en devenait brulant. Oui, la neige brulait, enflammant la nuit. Les nuées de brume dansaient ça et là, brouillant l'horizon. Les herbes hautes revêtues de blanc ondulaient difficilement. Quelques maisons ensevelies attendaient, immobiles, les premières bouffées de soleil. Leurs fenêtres couvertes de buées, leurs cheminées crachotant silencieusement. Le vent faisait tournoyer les flocons en spirales, petites poussières d'étoiles rivées sur l'immensité acier sans lune.

Deux yeux, deux petits yeux couleur lilas émergèrent de l obscurité, pour venir se placer au centre du champ. La petite s'assit sur une botte de paille humidifié et contempla de ses yeux immaculés comme la neige la splendeur de l'hiver. Elle souffla dans ses mains emmitouflées dans des moufles pour se réchauffer et riva de nouveau ses prunelles lilas vers le ciel, observant la chute enchanteresse des sphères opaline, se déposant dans ses cheveux d'ébène. Une nuit féerique hissée au rang d'immortalité. "

Un texte "personnel" écrit juste pour moi, mais que je vous fais partager, peut-être pour que vous me connaissiez un peu mieux ( paradoxale, puisque c'est une partie de moi que je ne fais pas souvent voir ) :

"J'aimerais que tout soit plus simple, plus naturel, plus pur. Voila pourquoi j'écris, pourquoi je dessine. Je suis déçu par le monde, par la réalité, alors je m'échappe. Je me crée un monde qui sera comme je l'imagine.
On m'a demandé pourquoi je ne m'intéressais pas à la société, à l'économie, à la politique, aux gens ! Mais simplement parce qu'ils m'indiffèrent, ils me dégouttent, ils sont là, ils détruisent la nature, et avec le sourire ! Les humais me dégouttent, et ce qui me dégoutte le plus c'est que j'en suis un.
Je suis surement égoiste, mais c'est le seul moyen que j'ai trouvée.
J'écris, dessine, pour créer le monde que je n'ai pas.
J'écris peut-être aussi pour toujours me souvenir, pour ne pas changer, pour ne pas "grandir" si grandir signifie devenir comme ceux que je vois par ma fenêtre.
J'écris surement pour me connaitre.
J'ai déjà dit que j'étais un paradoxe vivant, là encore ça se confirme : je déteste les gens et pourtant j'ai cette envie d'aider tous ceux qui en ont besoin, je prendre tout le monde sous mon aile. J'aimerais guérir le monde."

et le dernier :
un poême terminé aujourd'hui que j'aime beaucoup, même si c'est plus à cause du sujet que du texte par lui même ^^ ( inspiré de la Calypso de l'Antiquité mais plus particulièrement de la Calypso du livre "Percy Jackson" de Rick Riordan qui m'a énormément touché ):

"Fille d’Atlas, bien mal née
Punie pour les fautes de son père
Bannie par les Dieux couroucés
Sur une île entourée par la mer.

Pauvre Calypso,
Qui attend et pleure sans retenue
Ses amants jamais revenue

Frappée par la malédiction bien cruelle
D'à chaque millénaire, recevoir un héros blessé
Dont son amour toujours est enchainé
Mais qui jamais ne peut demeurer près d'elle.

Pauvre Calypso,
Qui attend et pleure sans retenue
Ses amants jamais revenue

Offrant à ses héros l'immortalité
Désespérant de ne les pas voir rester
Toujours elle les regarde partir
Mais jamais revenir.

Pauvre Calypso,
Qui attend et pleure sans retenue
Ses amants jamais revenue

Belle immortelle dans son jardin enchanté
Sur la mythique île fantôme d'Ogygie
Sa tristesse jamais ne gâche sa beauté
Lorsque ses yeux se voilent de mélancolie.

Pauvre Calypso,
Qui attend et pleure sans retenue
Ses amants à jamais perdus. "

Et bien voilà ! Si vous avez tout lu : merci ! Et si le coeur vous en dit, dites moi ce que vous en avez pensé =)

J'ai pris beaucoup de plaisir à te lire!!!

Moi également !

Et bien merci beaucoup ! =D
J'en suis heureuse =)

Touchants poèmes et textes "Holly"! Je pense qu'il y a beaucoup de choses à lire entre les lignes...

J'ai l'avis de Liline et Brunehilde et je rejoins aussi l'avis de Circé ^^

Le premier poème est vraiment un poème, la rime n'est qu'un outil à utiliser ou non. dans ce cas elle n'est pas nécessaire. Il est très beau, j'aime énormément ce qu'il dégage... Tu l'as revu depuis ces trois ans, parce que s'il est tel quel... Avoir cette expression si jeune, plus que m'impressionner ça me renverse.

Le texte avec la neige, on attend la suite !! ça ferait le début d'un roman enchanteur !

Le texte personnel a quelque chose de parfait... En fait c'est lui qui me touche le plus profondément et qui résonne le plus justement en moi. Mais sa fin ne me satisfait pas et mon coeur veut poursuivre la réflexion :

Aimer les autres c'est aussi se détourner de la voie qu'ils ont pris si son coeur la rejette et la fuit... Alors on se rend compte qu'on ne déteste personne, sinon l'erreur d'un pas, mais même cette erreur est destinée à soutenir la lumière et la joie. L'erreur permet aux merveilles de se révéler dans toute leur splendeur, et cette éclosion là est la guérison ultime de son coeur blessé, comme un oiseau chanteur dont on aurait entravé la voix enchanteresse, et qui retrouverait la liberté. Alors, le chant apaisé de nos espoirs compris est, en lui-même, la guérison du monde que nous avons tellement souhaité, et l'étreinte dorée de la vie dont nous souhaitions l'émergence...

Merci à tous les deux =)

et non je ne l'ai pas retouché x) j'ai juste corrigé quelques fautes d'orthographe ^^
Et merci encore =)

Oui, peut-être... je vais y songer ( ça ne m'avait pas effleuré l'esprit, je voulais juste écris un texte court sur la neige alors je l'ai fait x) )

Quand au troisième, je suis contente qu'il te fasse réagir et qu'il te touche, le message est donc passée =)

désolée du double post !
Parfois, on se penche à sa fenêtre et une muse se penche sur nous :

Ombre Chinoise

Ombre chinoise
Tableau envoutant
Immensité bleuté
Lune glorieuse.

Ombre chinoise
Vent du soir
Souffle béni
Fraicheur de vie.

Ombre chinoise
Ciel nu
Bleu et noir
Pailleté.

Ombre chinoise
Etincelle nocturne
Halo d'argent
Immortelle.

Ombre chinoise
Lumière et nuit
Grand et petit
Eternité.

Et bien allons-y pour un autre, écrit cet aprèm, il fait un peu enfantin mais bon..je le voulais assez simpliste
Mais je suis pas sur qu'il dégage ce que je voulais, enfin, trêve de bavardages :

La fée de l'Aube

Quand l’Aube est arrivée
Je me suis réveillée
Et dans les bois alentour
Je suis allée faire un tour

Le bois s’animait
Et je me promenais
Lorsque j’ai rencontré
Une jolie petite fée.

Elle était si jolie
Dans sa robe de rosée
On se sent bien petit
Devant tant de beauté

A moi, elle s’est présentée
Cette jolie petite fée
Et j’ai fais de même
A la jolie Mycène.

Aux mystères de la forêt
Elle m’a éveillée
Puis à mon grand regret
S’en est allée…

Depuis, à l’Aube de chaque matin
Durant longtemps je me promène
Entre les feuilles et les grands pins
Avec l’espoir de voir la jolie Mycène.

Ton premier poème sort des sentiers battus ! C'est drôle de donner cette mention à la Chine dans une forme japonaise. D'ailleurs c'est rare d'en faire, surtout quand on est toute jeune ^^ Bien sûr tu t'intéresses au Japon, ça doit aider...

Pour rappel, cette forme poétique est une tradition et une culture entièrement japonaise, qui rejoint leur sensibilité et appréhension de l'Art et de son expression. C'est un haiku, petit poème évanescent qui exprime une idée, un être, une beauté, par la sensibilité du coeur. Ce n'est donc pas un poème mental et on le ressent sans l'expliquer. C'est le ressenti et l'intuition qui comprennent, prenant le relais du mental.

Ton deuxième poème, on aimerait bien le chanter

merci Irildor =)
Pour le premier, j'ai pas vraiment pensé à faire un haiku, je me suis penché à ma fenêtre et quand j'ai vu la lune si lumineuse et le ciel tellement beau, tout en dégradés de bleu et de noir, comme si on avait recouvert le monde d'un grand voile, j'ai eu l'impression de regarder des ombres chinoises. Je dois dire que j'étais un peu émerveillée, alors j'ai pris un crayon et hop ! ^^

Et merci pour le deuxième ^^ j'ai pas mal d'inspiration de ce genre là depuis que je suis arrivée sur l'Aube =)

ne t'excuse pas Holly pour le double post ici c'est ta catégorie donc tu y post autant de poèmes que tu le dsires!!

J'peux être chiante ? -owii-

"Quand tombe l heure du soir
Ouvrant la fenêtre a la fraicheur et aux lucioles..."
:O J'aime !
*cherche quelque chose de constructif à dire*
*cherche encore*
*trouvé !*
Tes petits l tout seuls me font de la peine :/ *se prend une baffe* Bon, bon sérieusement, à part quelques fautes pour des verbes qui ne devraient pas être à l'infinitif, vraiment j'ai rien à redire ( qui a une mauvaise critique ? Parce que là moi je sèche).

"La neige tombait. Lentement, implacablement, gracieusement..."
*-* Bon ça mérite au moins deux smileys comme au-dessus (l'truc chauve avec des coeurs) mais après ça fait pas beau. Ton texte est fluide, et je ne sais pas comment expliquer, mais t'as écrit une émotion, un bout d'un ptit monde, c'en est presque magique. (Gros doute "c'en" > ça se dit ??)
Juste petite remarque :
" Leurs fenêtres couvertes de buées, leurs cheminées crachottant silencieusement." Déjà c'est crachotant Mais je ne sais, mais le point après silencieusement fait bizarre je trouve, on s'attend à quelque chose après, de la fumée, de la vapeur, c'que tu veux, mais je ne sais pas (je me répète) oui ce point qui se gratte l'incruste là, je sais pas toi, mais je me demande pourquoi

"J'aimerais que tout soit plus simple, plus naturel, plus pur..."
Tu vois là c'est ce pareille là entre nous qui me fait flipper --' Je pense pareille, non, plus que de me faire flipper ça me fait chier, parce que justement, je pense mais je ne réagis pas, j'aime pas être inutile, mais bon, tu sais déjà ce que j'en pense et je ne fais pas m'étendre là-dessus, il y a trop a dire. Combien de fois j'ai amèrement regretté d'appartenir à cette espèce qui est là nôtre ? C'est incalculable je crois.
Tes mots sont justes, tu ne dis que la vérité, une vérité qui ne devrait pas en être une.

"Fille d’Atlas, bien mal née
Punie pour les fautes de son père"
C'est bon je me suis recollée les morceaux de, euh... mince ! J'avais lu ce truc de Calypso, quelque part mais où ? Bon c'est pas grave parce que j'en ai quelques souvenirs.
Alors la critique de poème et moi ça fait deux, je ne peux que me contenter d'un pauvre j'aime > -sorry-
Et j'avais envie de t'épargner le "oh c'est poétique" mais finalement non

Un petit texte inspiré par l'orage qui a éclaté chez moi hier soir :


"L’eau dégoulinait sur mon visage. Hors d’haleine, je n’y prêtais pas attention. Toute mon énergie était concentrée à satisfaire une unique chose : courir. Les gouttes de pluie empêtrés dans mes cheveux et mes cils m’empêchaient de voir correctement. Mon pied glissa sur une flaque de boue et je bascula en avant, avant de me rattraper in extremis. Levant les yeux, je me redressa et repris mon chemin. Autour de moi, une immense clairière inondée longeait les arbres d’un forêt sombre. Dans mes oreilles résonnaient les battements de mon cœur, pareils à un tambour, l’acharnement de la pluie à couvrir les hautes herbes d’eau et les grondements de tonnerre qui envahissaient la nuit. Malgrés la pluie, l’air était lourd, palpable, comme à chaque orage. Soudain un éclair descendit du ciel et illumina le monde pendant un dixième de seconde, lui faisant perdre tout relief en effaçant les ombres, avant de laisser le noir de la nuit reprendre ses droits. Eblouie, je levais les yeux et fixa les nuages gris menaçants qui tourbillonnaient lentement, s’enroulant sur eux-même en une danse surnaturelle. Dans ces moments là, je comprenais que l’on puisse croire qu’il y avait quelque divinités là-haut , déversant leur colère sur la Terre. Un grondement puissant se fit entendre, comme un animal en colère ou le grognement d’un dieu qui essaierait de déchirer le ciel à main nu. Un second éclair me fit fermer les yeux, où l’eau s’engouffrait. Les yeux toujours fermés, le visage levé vers le ciel, je pris à deux mains ma robe trempée que l’eau avait encore alourdi et je me mis à tourner, tourner, tourner encore, sous le ciel, sous la pluie, sous l’orage, entre pleure et rire."

C'est très plaisant à lire Tu as dû le réécrire rapidement et il manque juste une petite relecture, quelques lettres sont manquantes ou il y a de bêtes fautes que normalement tu ne fais pas. J'aime beaucoup l'image de cette jeune danseuse sous la pluie.

Voilà un poème réalisé pour l'anniversaire de notre cher chevalier qui a bien voulu le partager ^^ :

Quand l’Aube touche la vallée,
Du ciel toujours il descend ;
La tête, de soleil auréolé
Qui dore encore ses cheveux flavescent.

Enfant du soleil, fils du vent,
Glorieux chevalier sur son destrier volant ,
Tendre justicier à l’épée ailée
Guide et veille sur l’humanité.

Guerrier du rêve, il disparait à la nuit tombé
Parmi les étoiles il reste caché;
Et lorsque de nouveau la nuit
Laisse place au jour endormie,

Chacun regarde les cieux
Afin de voir de ses yeux,
Surgir d’entre les nuages à la rose robe
Irildor, le doux chevalier de l’Aube.

Merci infiniment pour ce magnifique cadeau plein de rayons

Beau comme un rêve qui devrait toujours sourire à nos vies !

Je suis heureuse que ça te plaise frère ! ( tu sais quoi ? Aujourd'hui est également l'anniversaire de mon frère, mon frère de sang je veux dire ^^ coincidence ? =p )

Jamais ! Il n'y a jamais de coïncidences ^^

Fort heureusement d'ailleurs