la croix de Lucas

Nous avons repris nos voitures sur la route de Paimpont après avoir passé le château de Trécésson nous allons nous enfoncer dans la forêt !!!
Bon, maintenant, stationnons les voitures et continuons à pieds !!!
En ce matin d'hiver, la brume voilait le paysage, l'herbe mouillée sous mes pieds, j'avançais, seule dans la forêt, oui mais, pas si seule que ça... Mille yeux me surveillaient !!! Ma solitude n'était que d'apparence, la faune se réveillait et j'entendais des oiseaux battre des ailes pour défroisser leurs plumes. J'imaginais les mères donnant la première becquée aux petits !!! Des craquements de brindilles me prouvaient l'existence du peuple de la forêt.
J'avançais au milieu de cette faune aux aguets, et de cette flore qui commençait à dégager son parfum qu'elle avait gardé enfermé sous sa couverture nocturne.
Au-dessus de cette brume, le soleil et la lune qui comme chaque matin perpétuent leur rituel combat pour prendre place !!!

Je me sens étrangement bien, pure, légère, heureuse et chanceuse d'être là juste parce que j'avais envie d'être ici, sans contrainte, sans rendez-vous ni obligation, seulement, le désir d'aller voir la croix de Lucas !! Pourquoi cette envie, ce besoin ??!!
Quand, soudain, elle apparaît là au bout du chemin, le soleil complice avec les ajoncs colorait la lande et la croix d'or !!!



J'aime bien être ici ! De cette croix, j'ai une vue spectaculaire :
Le Mont de Tiot


Je continue de traverser la landes, la pluie des derniers jours forme une gadoue rouge le schiste y est dominant !!! Mais la légende en dit autrement, je vous la dirai arrivée à une autre porte !!!!J'arrive au Tombeau des Géants, ne pensez pas comme tout le monde a tendance à le croire, lorsqu'il part à sa découverte et sans connaitre l'histoire.

Découvrir un tombeau d'une grandeur gigantesque !!! Car ce n'est pas le tombeau d'êtres de tailles surnaturelles,
mais il prouve que vie humaine y était sans aucun doute !!!



En pleine forêt Arthurienne le tombeau des géants connu aussi sous le nom de " la roche à la vielle " étaye la vie néolithique transformée à l'âge de bronze.
Au second millénaire, pour édifier cette sépulture spécifique, qui à l'origine était recouverte d'un petit tertre, quatre menhirs furent abattus.